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Sylvie et Philippe Bouliet
Animaux en voies d'apparition
C’est avec esprit que les artistes Sylvie Lavenac Bouliet (peintre) et Philippe Bouliet (sculpteur), (nés en 1958 et 1957) créent un langage artistique entre narration et fiction en s'inspirant de la vie quotidienne.
Les artistes constituent depuis une quinzaine d’années un étrange cabinet de curiosité, avec la série des « Animaux en voie d’apparition » travaillée à quatre mains. Le sculpteur élabore en premier ses œuvres en créant une armature, de fils de fer, recouverte de bandes de papiers encollées où en détournant des objets délaissés. Les sculptures sont ensuite peintes et vernies par Sylvie Lavenac Bouliet au gré de ses inspirations. L’alliance de la forme, de la couleur et du motif des graphismes peints, en font des œuvres uniques et originales. Revisitant tour à tour l’Homme, la Bête et notre quotidien, ces deux créateurs de fables construisent un rempart contre la morosité tout en élégance et en poésie.
Les artistes ont exposé dans différents musées français: Muséum aquarium de Nancy (2008), Musée Pierre-Corneille à Petit-Couronne (2007), Musée du Papier à Pont-à Mousson (2004).
Capri.
céramiste animalière
Capri est une artiste singulière, née à Paris, en 1957, formée et diplômée par l’école d’Arts Appliqués Olivier de Serres à Paris. Son travail s’oriente vers la sculpture animalière depuis une quinzaine d’années.
En choisissant la terre cuite pour embrasser la faune toute entière dans un esprit ludique et joyeux, Capri crée un bestiaire atypique et vivant. La lecture de ses œuvres donne à voir la puissance animale tout autant que l’humour de l’artiste qui n’hésite pas à détourner ses sujets.
Ses figures animalières explorent des répertoires d’espèces peu connues ou oubliées, sorties de terre ou des abysses.
Capri a su séduire ses pairs (expositions, concours et récompenses) et le public, en créant une Arche qui se balade d’un continent à l’autre.
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Jean-Paul Douziech.
"Paroles sculptées"
Né en 1946, Jean-Paul Douziech, s’est engagé très tôt dans l’art. En suivant des cours à l’Ecole Nationale d’Art et Dessin de la rue Madame à Paris, il fait son apprentissage, principalement en peinture et décoration. Il réalisera sa première commande, une Fresque pour l’église St- Joseph à Montrouge (Haut- de –Seine), à 17 ans.
Architectures extravagantes, hommes et bestiaire surréalistes peuplent son imaginaire fantastique. Jean-Paul Douziech étonne, détonne et amuse par son art iconoclaste où l’humour le dispute à la poésie. Sa participation à des travaux pour Dali va orienter sa sculpture vers le surréalisme et le fantastique. “Quand je sculpte des animaux, c’est pour leur plastique et leur esthétique, mais c’est surtout la bête qui m’intéresse et que je veux évoquer avec les décalages d’un La Fontaine ».
Son bestiaire est insolite. À travers le prisme de sa réflexion, la bête nous est restituée comme métaphore de l’homme mais aussi de l’homme qui fait la bête. En partant d’une esquisse, d’un titre, il réalise une sculpture qu’il accompagne d’un texte, d’une poésie ou d’un aphorisme. L’œuvre est la transcription d’une réflexion, d’une envie, trouvant sa prolongation dans les mots. Formes et langage ordonnent un tout. Jean-Paul Douziech nous entraîne dans un monde surréaliste, faisant se conjuguer humour et poésie et confrontant la fantaisie à l’absurdité de l’homme.
Ses recherches ont séduit de nombreuses galeries et les Institutions muséales, telles que, le Musée de l’Air à Paris, (acquisition), le Musée de Riquewhir en Alsace, (acquisition), le Musée des Beaux- Arts de Rouen Seine- Maritime, le Centre Georges Pompidou, le Musée de la Poste à Paris, le Musée Aquarium de Nancy, le Musée du Moteur à Saumur.
Valérie Courtet.
Céramiste animalière
Miroirs de l’âme.
Artiste sculpteur depuis une dizaine d’années, Valérie Courtet façonne un univers onirique riche en émotions. Si elle a trouvé seule la voie de l’art animalier, son passage en 2005 à la Manufacture Saint-Jean L’aigle de Longwy l’a singularisée. Son bestiaire est modelé en grès puis émaillé. Chaque sculpture est pensée comme un refuge.
En élaborant ses recherches autour d’un règne animal protecteur de nos pensées, confident dans la joie comme dans la souffrance, Valérie Courtet réussit le tour de force de nous offrir une parenthèse sereine tout en rendant hommage au monde animal. Si le grès campe avec force son bestiaire, l’éclat de l’émail nous projette vers un ailleurs, tourné tout entier vers nos propres interrogations et notre résistance à l’imagination.
Il n’est pas étonnant que les fables de La Fontaine et les contes de Perrault soient cités par l’auteure dont le travail tout entier est tourné vers les multiples facettes de l’homme et la fascination de l’artiste pour la nature.
Le travail de Valérie Courtet a trouvé un écho au sein de nombreuses galeries et d’institutions muséales, tel que Le Muséum aquarium de Nancy.
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